Enora et Paul, 17 ans, ont choisi de s’engager auprès d’une association politique. S’ils n’ont pas encore de carte électorale, ils ont déjà celle du Mouvement Jeunes Communistes de France.
Au siège du Parti Communiste Français (PCF), des militants sont venus assister à la cérémonie des voeux 2020 organisée par les jeunes du mouvement. Parmi eux, des adolescents sont présents. Enora, 17 ans, a rejoint le groupe il y a quelques mois.
« À la fête de l’Humanité, j’ai sympathisé avec les gens, c’était un premier contact. Ils étaient sympa. Du coup, je me suis engagée. »
Enora participe depuis à des manifestations aux côtés des militants du parti. Bac ou retraites : elle se positionne contre les récentes réformes engagées par le gouvernement.
« J’ai déjà essayé d’organiser des mouvements dans mon lycée. Mais ça ne prenait pas trop contre la réforme du bac. »
Originaire de Seine-Saint-Denis (93), Enora, s’est déplacée à Paris pour l’événement. Elle est accompagnée d’une amie qui a aussi sa carte au Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) .
« On est un peu seules parmi nos amis. Certains trouvent ça cool, mais regardent de loin. »
Ce soir, Paul, 17 ans tient le bar où sont réunis les militants. Il a rejoint le mouvement à 14 ans. Manifestations, distribution de tracts, blocus…: il milite pour les convictions qu’il défend. Il explique son engagement au Mouvement Jeunes Communistes de France par sa volonté de lutter contre « un monde inégalitaire ».
Au lycée, ses activités militantes l’ont conduit à redoubler sa seconde. « J’avais 375 heures d’absences recensés », explique Paul, en partie dues à sa participation à des manifestations.
Mais son engagement ne s’arrête pas à ses activités au MJCF. Paul siège désormais au conseil d’administration de son établissement.
En France, 12% des élèves de terminale ont déjà participé aux activités d’une association politique selon une étude du CNESCO.
Emilie Delwarde
